Alors, bonne visite !!!
- La Fée aux gros yeux, théâtre Le Lucernaire, Paris.
En 1875,une grand-mère nommée George Sand raconte d'étranges histoires à ses petits enfants dont La Fée aux gros yeux.
Elsie, petite fille facétieuse, instruite, et quelquefois bien élevée, aime à monter de jolis spectacles de marionnettes. Sa grand-mère lui a transmis le goût des belles histoires, de l'opéra, du théâtre, et de l'art en général. Mais c'est au cours de l'été 1875, que la petite fille va grandir bien vite, en apprenant à porter un regard différent sur le monde qui l'entoure.
En effet une étrange gouvernante venue d'Irlande, initie la petite Elsie au beau et à l'infiniment petit, en lui faisant découvrir le " monde peuplé d'esprits qu'est la nature ". Un univers insoupçonné, hautement respectable, et si singulier ! Ainsi, à travers la myopie d'une gouvernante , ressemblant en tout point à une fée, Elsie apprend à observer, au-delà des apparences.
Ses questionnements seront bientôt les vôtres : qui est véritablement Monsieur Bat ? Une chauve-souris ou un précepteur ? Pourquoi la lumière reste-t-elle allumée tout au long de la nuit dans les appartements de Miss Barbara ? D'où vient sa si grande peur des Chauves -souris ? Et enfin : " qui nous prouve que les puces n'ont pas des puces, lesquelles nourrissent à leur tour des puces, qui en nourrissent d'autres...et ainsi de suite, jusqu'à l'infini ? "
Auteur: Danièle Crouzatier, d'après un conte de George Sand
Artistes: Cybèle Calvat, Isabelle Duru
Metteur en scèn: Aude Crouzatier
- Le Petit Nicolas, Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris.
A l’occasion du 50ème anniversaire du Petit Nicolas, créé en 1959 par René Gosci nny et Jean-Jacques Sempé, la première exposition consacrée au Petit Nicolas vous est proposée à Paris.
Se plonger dans une histoire du Petit Nicolas, c’est retrouver l’insouciance de l’enfance. Insouciance bercée de l’amour inconditionnel des parents, du souvenir de l’odeur de la craie et du bruit des billes qui s’entrechoquent.
Les documents inédits puisés dans les archives personnelles de René Goscinny et de Jean-Jacques Sempé établissent un émouvant dialogue entre la machine à écrire de l’un et la planche à dessin de l’autre. De ce dialogue vont naître des enfants aux prénoms étranges et drôles : Clotaire, Agnan, Rufus, Alceste, Eudes, Geoffroy, Joachim et bien sûr Nicolas accompagné de son père, sa mère et de sa jolie maîtresse d’école.
Dans une ambiance scolaire, entre tableaux noirs et pupitres en bois, on découvre ou redécouvre 150 dessins originaux accompagnés d'extraits des différentes aventures du Petit Nicolas et de tous les autres personnages, comme Alceste, le « gros qui mange tout le temps ».
On peut y voir notamment le secret de Little Làsi (édition islandaise du Petit Nicolas) avec les filles, il est timide et surtout romantique : « Aujourd'hui j'ai été invité à l'anniversaire de Marie-Edwige. Elle est très chouette, je crois qu'on va se marier plus tard. »
Exposition gratuite à l'Hôtel de Ville de Paris, du 6 mars au 7 mai 2009 Au salon d'accueil, 29 rue de Rivoli 75004 Paris
Tous les jours sauf dimanche et fêtes De 10h à 19h
- 13ème Festival de l'Imaginaire, Paris.
La Maison des Cultures du Monde invite les élèves à découvrir les patrimoines culturels du monde à travers une série de spectacles éducatifs. Une approche ambitieuse de la diversité culturelle qui se propose d’ouvrir les jeunes consciences à la découverte de l’Autre par un déchiffrement des formes plurielles de la créativité humaine. Défendre la différence plutôt que l’indifférence, telle est la mission éducative de la Maison des Cultures du Monde.
Les spectacles du programme « Éducation Culturelle » sont conçus sous forme de rencontres – 1h de représentation suivie de 30 minutes de discussion avec les artistes –. Ils privilégient l’échange et l’écoute, favorisant ainsi l’épanouissement du respect mutuel dans la diversité des expériences vécues.
Chacun de ces spectacles et de ces concerts s’accompagne d’un dossier pédagogique adapté au programme artistique de l’Éducation Nationale. Il s’agit de préparer au mieux l’expérience de la réception auditive et visuelle des élèves par une action coordonnée entre lieux d’Éducation et lieux de Culture.
Partager avec les élèves le savoir-faire et l’expérience que la Maison des Cultures du Monde a acquise sur le terrain, c’est les engager dans un dialogue avec l’altérité. C’est aussi les convier à la découverte de leur propre héritage culturel en affinant leurs capacités auditives et analytiques qui permettront à chacun de se forger un sens esthétique, critique et civique.
Cette manifestation propose un large éventail de spectacles et expressions traditionnelles de différentes cultures.
Du 5 mars au 12 avril on pourra apprécier à la Maison des Cultures du monde, les "gule" nom des danseurs chewa de Zambie, emplumés et affublés de masques en bois peints qui ne sortent qu'a la tombée du jour lors de rites de passage.La tradition des joutes poétiques est, elle, toujours vivace en Europe.
Les interprètes sardes de la "gara poetica" et ceux de la "glosa" des Baléares se livreront à une surenchère verbale, récitée ou chantée les 14 et 15 mars.La musique occupe une large place dans cette manifestation. D'Indonésie vient le tembang sunda, un chant courtois de Java-Ouest interprété par Nani Sukwamati, le théâtre d'ombres Wayan Kulit ou le danseur chorégraphe de Bornéo Eko Supriyanto.
Les 10 et 11 mars, on pourra découvrir une autre musique traditionnelle: le molam, genre musical emblématique du Laos, au cour duquel se place le khène, un orgue a bouche fait de bambou et de bois, l'instrument-roi du pays.
En Asie centrale, les musiques de cour possèdent de riches traditions: l'ensemble Ashiq d'Azerbaïdjan, où dialoguent le balaban (hautbois) et le saz (luth), donneront un spectacle le 29 mars à l'Auditorium du Louvre.
La France possède également ses légendes et son imaginaire, par exemple celui du conteur Albert Poulain, qui interprétera les 21 et 22 mars quelques récits, contes et chants collectés en Haute-Bretagne.
Le festival se terminera par du qawwali, un chant puissant et mystique pakistano-indien porté par les tablas et l'harmonium, qu'interpréteront les frères Mehr et Sher Ali.
Du 3 mars au 10 avril 2009.
Excellent! La pièce a l'air très originale.
RépondreSupprimerEst-ce que vous aurez le temps d'aller au Festival de l'imaginaire? C'est un très beau programme.
Bonjour Teacher !
RépondreSupprimerNous prendrons le temps d'aller au Festival de l'imaginaire dès que les cours seront terminés ... En revanche, nous sommes allées voir l'exposition sur Le Petit Nicolas à l'hôtel de ville. Comme toute exposition gratuite, ne soyez pas étonné par la file d'attente longue et surtout ne vous laissez pas décourager car l'exposition en vaut le détour ! Elle est organisée dans trois salles avec au mur, de nombreux tableaux retraçant les nombreuses anecdotes et aventures du Petit Nicolas. Nous pouvons également apprécier des "bouts de vie" du dessinateur Jean-Jacques Sempé et du rédacteur René Goscinny ( notamment comment leur est venue l'idée de créer le Petit Nicolas ...). Petits plus de l'exposition : Une vingtaine d'ouvrages traduits dans différentes langues, un atelier dessin et un reportage sur l'adaptation du Petit Nicolas au cinéma.
Notre mot de la fin : courrez-y vite !